EDUCATION A LA SANTE
L’éducation à la santé est une discipline assez récente des sciences de la santé. Son principal objectif est de modifier les comportements individuels et collectifs néfastes à la santé. Elle se démarque donc complètement de l’ éducation sanitaire ou santé publique qui elle, est principalement axée sur l’épidémiologie et la prophylaxie des maladies surtout contagieuses.
La santé est l’état normal de l’être humain, ne l’oublions jamais. Cette merveilleuse machine qu’est notre corps est si résistante qu’il lui faut souvent des dizaines d’années d’abus, de négligences et de mauvais traitements pour voir commencer à diminuer sa performance. Mais à ce moment, il est souvent trop tard pour éviter les maladies dites dégénératives comme le cancer ou les maladies cardio-vasculaires, l’arthrose, ... Même si elles peuvent être soignées, elles diminuent grandement la qualité de vie et entraînent pour la société des coûts de traitement de plus en plus lourds.
Pourquoi attendre d’en être rendu là, quand il est si agréable de profiter d’un corps et d’un esprit en bonne santé ? Se garder en forme ne coûte pas tellement cher. Les fruits, les légumes, les céréales complètes et autres suppléments nutritionnels naturels contribuent à maintenir le corps en bonne santé et sont beaucoup plus économiques que l’alcool, le tabac et les drogues. Dormir suffisamment n’entraîne pas de frais particuliers.
Il est devenu évident que l’amélioration de l’état de santé des populations mondiales passe en grande partie par des changements d’attitude ou de comportements multiples. La politique québécoise de la santé et du bien-être, présente cette nouvelle vision qui dépasse largement le cadre de la seule approche médicale. En effet, au lieu de n'investir que dans le domaine biomédical comme on l'a fait jusqu'à maintenant, le Ministère de la Santé et des Services Sociaux amorce un virage en accordant ENFIN une place dans le réseau aux pratiques alternatives ou médecines douces.
L’éducateur de santé ne part pas en guerre contre les thérapies ni contre la médecine classique ou officielle. Il reconnaît aisément que la recherche biomédicale a réussi à améliorer le diagnostic ou l’étiquetage des problèmes de santé et le traitement de ces derniers. Toutefois, il est convaincu que quelque chose d’autre que la médecine contribue au maintien et à l’amélioration de la santé globale des individus qui est autre chose que l'absence de maladies.
Le médecin doit être d’abord un enseignant.
Source: Cours d'Education à la santé CMDQ
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RH-Honoré